En fonction de l’allure à laquelle nous progressons de l’état de la mer et du vent nous devons régler nos voiles correctement en dehors du vent arrière. Le repère le plus simple est le fassayement de nos voiles. Fassayer se dit d’une voile qui se dégonfle sur l’avant ou qui bat comme un drapeau. Nous allons donc border nos voiles jusqu’à la limite du fassayement. Si le génois est équipé de penons ou brins de laine nous pouvons les utiliser pour optimiser le réglage des voiles. Ceux-ci doivent se rapprocher de l’horizontale sans être perturbés, ni agités. Si le penon au vent se dresse, nous bordons le génois. Au près, le génois vient à toucher la barre de flèche. C’est la chariot d’écoute qui permet d’affiner le réglage s’il est trop avancé la chute est plaquée sur la barre de flèche alors que le bas de la voile est trop creux. Si le chariot est trop reculé l’inverse se produit le haut du génois est trop ouvert alors que le bas de la voile est plaqué sur les haubans.
Le chariot d’écoute doit être placé de façon à ce que l’angle de tir correspond à la bissectrice du génois. On procède pour le réglage de la Grand-Voile comme pour le génois après avoir mis le chariot au centre on borde l’écoute jusqu’à ce que la voile ne fassaye plus. De plus en plus, de bateaux sont équipés de winchs self tailing le bout est coincé automatiquement et on peut border seul sans avoir besoin d’une troisième main qui tire derrière. Une fois l’écoute bordée, nous faisons un tour de plus pour assurer l’accroche
Virer de bord est une manœuvre permettant de passer du près sur une amure au près sur l’autre amure. C’est une manœuvre que nous devons effectuer souvent Voyons un virement de bord en temps réel Etudions maintenant les différentes phases du virement au ralenti L’équipier s’assure que l’écoute sous le vent est bien libre (claire). La contre écoute au vent est mise en place sur le winch dans le sens des aiguilles d’une montre. Lorsque le barreur dit « paré à virer ? » l’équipier sous défait un tour sur le winch en conservant l’écoute tendue. Attention plus le bateau est grand plus nous éloignons nos mains du winch. Le barreur déclenche son virement de bord en poussant franchement sa barre ou en tournant sa roue.
Quand le génois se met à contre, l’équipier choque l’écoute en prenant soin de l’accompagner afin qu’elle ne se bloque pas. Le barreur reprend une route à environ 90 degrés de la route initiale. Le génois est bordé sous la nouvelle amure d’abord manuellement ensuite à l’aide de la manivelle. Nous choquons les voiles pour passer à une allure portante. Nous veillons à bien mettre le hale-bas de grand-voile sous tension pour éviter que la bôme ne monte trop haut et que la voile ne se vide de son vent. Au largue comme au près les voiles sont toujours bordées à la limite du fassayement. Au vent arrière la grand-Voile est entièrement choquée. Le génois peut être mis en ciseaux. Empanner est une manœuvre qui permet de passer d’une allure portante sur une amure à une allure portante sur l’autre amure. Nous vous conseillons Arthaud Yachting pour la location d’un voilier à Toulon.
Voyons tout d’abord un empannage en temps réel. L’empannage est une manœuvre qui peut être dangereuse le passage de la voile peut être violent nous veillons à ce que personne ne reste dans le passage de la bôme durant la manœuvre. Etudions maintenant les différentes phases de l’empannage au ralenti le barreur annonce « paré à empanner ? » il faut alors préparer la manœuvre. L’équipier met le chariot de grand-voile au centre et le bloque. Le barreur annonce » j’empanne ! » l’équipier en charge de la Grand-Voile reprend le mou de l’écoute avant le passage de la bôme et choque à nouveau l’écoute dès que la bôme est passée. Le passage du génois est beaucoup plus simple. Lors du passage au vent arrière il se dévente derrière la Grand-Voile. L’équipier au vent borde alors la nouvelle écoute et l’équipier sous le vent choque l’ancienne écoute. Le barreur reprend sa route sur la nouvelle amure.
Les conditions de météo se dégradent, le vent monte, bateau est sur-toilé et a tendance à ne plus répondre à la barre. Il faut réduire la voilure mais pas n’importe comment. Un bateau doit rester équilibré sous voile sous peine de ne plus être manœuvrant ce qui peut s’avérer dangereux lorsque nous sommes proche d’une côte. Sur les bateaux modernes on réduit souvent le génois dans un premier temps puis la grand-voile. Il est important de bien anticiper sa manœuvre et de ne pas attendre que le bateau ne soit plus manœuvrable pour réduire la toile. Voyons comment réduire la Grand-Voile en prenant un ris. Si nous sommes au vent arrière on choque la grand-voile et on loffe. Reprendre de la balancine de grand-voile. Larguer le hale-bas de bôme. Choquer l’écoute de grand-voile. Larguer la drisse en maîtrisant la descente de la voile jusqu’au nouveau point d’amure. Placer le nouveau point d’amure dans le crochet. Reprendre de la drisse et étarquer la grand-voile sur le mât. Prendre la bosse de ris correspondante au point d’armure et étarquer choquer la balancine, re-border la grand-voile, reprendre le mou dans la bosse de ris suivante, étarquer le hale-bas et placer les garcettes de ris.
Voyons maintenant comment réduire la surface du génois afin de faciliter sa réduction. Des repères ont été placés sur la bordure du génois larguer l’écoute du génois rouler celui-ci jusqu’au repère choisi. Nous devons avancer le chariot d’écoute sur son rail afin de conserver une voile bien réglée l’angle de l’écoute doit toujours suivre la bissectrice du génois bien équilibrée sous voile réduite un voilier de croisière reste confortable et manœuvrant ce qui est un gage de sécurité. Affaler les voiles avant de rentrer au port. Il faut encore rouler le génois et descendre la Grand-Voile. Là encore attention à vos têtes avant toute chose on met le moteur en route avant de rouler le génois on prend soin de larguer le nerf de chute.